18 avril 2017
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Deuxième année que nous louons le gîte de la maison des Thures, dernier bâtiment du hameau « le Roux », et il est temps pour nous de découvrir ce qu'il y a au delà … au bout du chemin ! De mettre nos pas dans ceux des anciens, car le col St Martin a été longtemps un passage privilégié, permettant les échanges commerciaux (ou de contrebande) entre les habitants de ces vallées reculées.
Nous ne sommes que 7 ce matin. Après un aller retour à la boulangerie de Aiguilles (pas de pain ce matin à Abriès), les sacs à dos et le matériel embarqués nous partons donc à pieds directement du gîte.
Nous passons devant la chapelle St Antoine. Dans les prés déneigés, de l'autre côté du torrent de la montette des hardes de chamois profitent de la quiétude des lieux.
Nous bifurquons directement en direction du col St Martin laissant sur notre gauche le sentier qui conduit aux ruines de la montette puis au col des Thures.
La belle chapelle, récemment rénovée est maintenant devant nous de l'autre côté du torrent du col St Martin que nous ne tardons pas à rejoindre.
Nous sortons de la forêt et nous pouvons apprécier le paysage qui s'ouvre. Nous constatons également qu'il y a encore une très longue bavante jusqu'au col !
Les marmottes profitent des premières chaleurs et encore peu habituées à la présence des randonneurs, ne s'attardent pas trop à l'extérieur de leurs terriers à notre vue.
Les restants des nombreuses coulées hivernales sont encore bien franchissables grâce au gel nocturne.
Parvenus sous la bergerie la pente devient plus raide et il nous faut progresser en larges « S ».
La bergerie sera le but de Jean-Claude et Pierrette. Si prêts du col, ils préfèrent nous attendre ici et nous laisser faire les derniers 200m+.
Finalement après quelques efforts supplémentaires, ils seront rejoints par Fred et Dylan qui préfèrent rebrousser chemin.
C'est donc à trois que nous finirons cette superbe randonnée. Le vent glacial va gâcher un peu notre plaisir et nous ne attardons pas au col, malgré la belle vue sur le versant italien, le refuge du lac vert (rifugio del Lago Verde), la station de Prali Villa tout au fond.
Nous retrouvons toute l'équipe à la bergerie pour un repas bien mérité. Abrités du vent, au soleil, nous profitons des lieux.
Le retour est le même. Nous chaussons les raquettes car le manteau s'est transformé sous l'effet du soleil.
Rapidement nous nous retrouvons dans le sous-bois puis au gîte, la tête encore un peu là haut sur ces alpages encore enneigés, loin des soucis et du train-train quotidien !
Published by Romu
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dans
Le massif du Queyras
17 avril 2017
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18:21
Cette fois nous sommes 10 ! Nous accueillons avec grand plaisir Stéphane pour trois randonnées dont celle ci qui se déroule en partie sur l'ancien domaine skiable d'Aiguilles.
En 2003, le Syndicat Mixte des Stations de Montagne du Queyras tout juste créé, décide de réorganiser les stations de ski du massif. Pour concentrer les investissements et améliorer la rentabilité il est décidé de conserver les domaines alpins d'Abriès, Molines-Saint Véran, Arvieux et Ceillac.
Malgré un joli potentiel, le domaine d'Aiguilles (1450m-2551m), dont la première remontée a été installée en 1938, ferme en 2006. La partie basse est encore partiellement exploitée, le télésiège est démonté, mais les téléskis supérieurs sont toujours en place, au cas où … !!
Nous stationnons sur le parking public, proche de la maison de retraite. Nous empruntons la piste forestière de l'autre côté du Guil et prolongeons le long du torrent de Peynin. Nous pouvons encore voir l'ancienne gare du télésiège.
Un chevreuil est dérangé par notre tribu. Le sentier finit par rejoindre le rif.
Nous galérons un peu pour traverser le torrent. Il y a pas mal d'eau et aucune passerelle. Les rochers humides, verglacés, sont très glissants. Après quelques tergiversations nous parvenons, non sans mal, à traverser. Jean-Claude chute heureusement sans trop de bobo.
Après cette épreuve, nous en profitons pour manger quelques fruits secs car la randonnée est loin d'être terminée.
Le sentier devient un peu plus raide avant de finir dans un superbe mélezin. Un peu de neige, mais la progression est aisée.
Nous trouvons cette fois une passerelle pour retraverser le torrent. Un pick-up est garé juste là car la passerelle est piétonne uniquement et de l'autre côté il y a encore un paquet deneige. La suite est assez simple il suffit de suivre la piste jusqu'aux nombreux chalets aux pieds des anciens téléskis.
C'est là que nous prenons notre repas. Le propriétaire des lieux accepte notre groupe sur sa table de pique-nique qui n'attend que nous !
Seb fait le plein des pousses de mélèzes pour sa prochaine liqueur, en attendant sa cuvée, ce sera le génépi de Fred pour achever notre repas !
Après cette pause, nous poursuivons un peu l'ascension dans l'alpage afin de ressortir sur l'ancien chalet restaurant « Peynin 2000 ». Deux autres chevreuils s'enfuient sûrement pas trop habitués à rencontrer des randonneurs en cette période.
Pour nous c'est l'heure de la descente. Nous traversons le Peynin, petit hameau avec chapelle, et nombreux oratoires entre autres.
Published by Romu
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Le massif du Queyras