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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 13:12
LE RELIEF DANS LA RESERVE DES HAUTS DE CHARTREUSE
 
Le massif de la Chartreuse est un massif essentiellement sédimentaire.
 
   Ere secondaire (entre -225 millions d'années et -65 millions d'années) : des mers plus ou moins profondes recouvraient la Pangée (continent unique de la fin du Primaire). Dans ces eaux, les fossiles des organismes marins de l'époque (bivalves, polypiers...) se sont accumulés dans le fond, sur plusieurs couches (ou strates) différentes suivant leur nature (calcaire, argile..).
 
   Ere tertiaire (entre -65 millions d'années et -2 millions d'années) : soulèvement des Alpes. Les couches sédimentaires se plissent en anticlinaux (points hauts) et synclinaux (points bas).

 

    
   Lors de ce soulèvement, dans la réserve des Hauts de Chartreuse, certains blocs ont glissé les uns par rapport aux autres.
 
   Ces glissements ont créé trois grandes failles (dites failles de décrochement) : l'Alpette, l'Alpe et Bellefond.
 
La réserve est découpée en quatre parties distinctes (quatre alpages encore utilisés de nos jours) : le Granier, l'Alpette, l'Aulp du Seuil, et la Dent de Crolles.
  
 
   Ere quaternaire (depuis -2 millions d'années) : érosion importante. Les points hauts deviennent les points bas. Les sommets d'aujourd'hui (Granier, Dent de Crolles...) sont les cols d'hier. Ce phénomène est appelé les synclinaux hauts perchés.
 
 
Je recommande le site ci-dessous (extrêmement précis)
 
 
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 10:13

L'HISTOIRE DE FRANCE EN CHARTREUSE !!!

       

Le découpage du massif de la Chartreuse débute au Moyen-âge (476/1492) et plus précisément à l'âge de la féodalité (Xème et XIIIème, l'époque des seigneuries rurales). En 1031 Henri 1er succède à son père Robert II comme roi de France. Le domaine royal est alors constitué de nombreuses terres appartenant à des seigneurs.

 

En 1029, naissance de 2 principautés : Humbert aux blanches mains (comte de Maurienne) acquiert la partie septentrionale jusqu'à Voiron et Guigues 1er (Comte d'Albon, dans la Drôme, à mi chemin de Lyon et Valence et proche de la Loire) récupère la partie méridionale.

Au fil des siècles la première deviendra la Savoie et la deuxième le Dauphiné (sous Guigues IV qui porte le premier le surnom de Dalphinus, le Dauphin).

 

En 1349 (traité de Paris) : « transport » du Dauphiné au royaume de France, mais garde néanmoins une « petite indépendance ».

 

En 1355 il est décidé la création d'une frontière sur le cours du Rhône puis du « Guiers ». Durant de longues années, des conflits ont portés sur la prise en compte du Guiers Vif ou Guiers Mort pour marquer la frontière.

 

En 1718, la Savoie prend le nom d'Etat Sardes et n?est plus alors qu'une province (comme le Piémont et la Sardaigne).

 

Le 24 mars 1760, 1er traité de Turin, dit traité des limites (entre la France et les Etats Sardes) : il est défini le Guiers Vif comme frontière. (Ce même traité défini aussi la frontière entre la France et le Comté de Nice).

 

En 1792, la Savoie est conquise par les français.

 

En 1796, 1er traité de Paris elle est officiellement cédée (avec Nice) à la France.

 

En 1814, 2ème traité de Paris : Victor Emmanuel 1er recouvre la totalité de ces états.

 

En 1860, 2ème traité de Turin, cédant la Savoie (et Nice) à la France.

 

 

LES BORNES FRONTIERES

 

Ces bornes frontières (monolithes (parallélépipédiques faits le plus souvent avec la pierre trouvée sur place, calcaire ou grés) ou roches gravées), se situent sur l'ancienne frontière entre le Royaume de France et les Etats Sardes.

 

Cette frontière est matérialisée une première fois en 1761. Les bornes comportent les insignes suivants : la fleur de lys côté royaume de France et la croix de Savoie côté Etats Sardes. Chaque borne avait son numéro et la date de sa pose.

 

Lorsqu'en 1814 la Savoie est revenue au royaume de Sardaigne-Piémont-Savoie, une ordonnance royale du 13 octobre a rappelé que les limites entre les deux Etats redevenaient celles du traité du 24 mars 1760. Pour s'assurer que la frontière était bien marquée sur le terrain, les autorités sardes ont fait effectuer un inventaire des bornes en septembre 1821.

 

A la suite de ce constat, compte tenu de nombreuses disparitions et détériorations, un nouvel abornement a eu lieu en 1823. Les insignes sont toujours les mêmes. Les gravures de 1823 sont faites "en réserve" en ne taillant que les pourtours.

 
Les photos ci-dessous correspondent d'une part à une borne monolithe (la numéro 28, de 1822, située au col de l'Alpe et d’autre part une roche gravée (la numéro 27, avec les deux bornages de 1822/1761)

 
 

IMG-5312.JPG     IMG-5315.JPG

 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
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