
Ce 07 mai 2009, nous ne sommes que 2 : Mick et moi ! Sur la route forestière de la Coche, nous sommes confrontés à un 1er dilemme. En effet, à mi-chemin
au lieu « le ranc de la coche », la barrière est ouverte mais un panneau « interdit à tous véhicules » est présent.
Pour éviter un éventuel PV nous stationnons donc ici. Et c'est par la piste chauvet, sente en sous bois peu usitée semble-t-il, que nous gagnons la maison
forestière de Pré Gandru.
Il n'y a que nous. La signalétique bien visible nous indique que nous entrons dans la réserve des Hauts Plateaux. C'est par la route forestière de Combeau que nous arrivons après quelques
dénivelés positifs à la Jas de la Chau.
Deux bâtiments (un maçonné fermé et un autre de bois ouvert) font face au pas de la ville. Se dressent côté droit de ce col « le Grand Veymont », et à gauche le « sommet de Pierre
Blanche ».
Nous nous sommes chargés inutilement de nos raquettes à neige ! Nous pensions trouver encore quelques gros névés mais il n'en est rien. Bien au contraire, la
végétation a repris sa courte vie. Et la moindre pelouse est recouverte de fleurs : crocus, renoncules des Pyrénées, gagée...
C'est à cet endroit que nous rattrapons le GR 91. Il faut être très vigilant car malgré les nombreux cairns, et marquages on peut facilement ce perdre.
Nous observons furtivement le vol d'un tétras male dérangé par notre passage. Puis un gros rapace dans le ciel. Peut-être un vautour vue son envergure. D'ailleurs
il repassera dans l'autre sens ½ heure plus tard.
Quant à Mick c'est un petit rongeur en bordure de sentier qu'il voit se réfugier sous de grosses pierres. Sur ces alpages la fonte des neiges laisse apparaître les indices de présences des
rongeurs : galeries, entrées de terriers.
C'est à la bergerie (entièrement fermée) de la grande cabane que nous déjeunerons. Quelques randonneurs sont présents. Il y avait longtemps que nous n'avions pas rencontré autant de
gens en montagne. C'est un signe de retour des beaux jours !
Un petit traquet motteux assez curieux vient se poser sur la cheminée de la bergerie et nous observe quelques minutes tout en sifflotant.
Assis dans l'herbe moelleuse, au soleil, le coin serait propice à une petite sieste mais nous ne cédons pas à la tentation.
C'est par la route forestière de Rachier via les cabanes de Gerland et sa source, que nous revenons à Grandu. Un dernier regard vers ce joli plateau, au Grand Veymont.
Nous gagnons la maison forestière de la Coche et son grand parking sur lequel nous pouvons constater la présence de quelques voitures. Bon tant pis encore 2 km de bitume !
Bilan : Très belle randonnée, une boucle de 20 kms (seulement 16 si on se gare à « la Coche »), 710 m positifs (seulement 420 depuis « la Coche »).
Attention sur les hauts plateaux des bonnes notions de topographie (lecture de carte, GPS, boussole) peuvent être utiles surtout par temps de brouillard.