Quasiment jusqu'à la dernière minute j'ai été indécis sur la destination de la randonnée du jour. La cause d'une météo particulièrement mauvaise. Que choisir ? Une courte sans refuge ou une plus longue avec ? Finalement au dernier moment je me décide pour une rando du côté de Le Noyer.
On passe devant la boulangerie de Chabottes, puis l'Intermarché de La Fare avant de laisser la voiture de Sèb au lieu dit « les Allards ». Puis on fonce sur Poligny. Pas de boulangerie. Le Noyer, non plus !
Bon ce sera sans pain. L'ambiance règne au départ surtout que la pluie se met à tomber dru ! C'est donc équipés des guêtres, Gore-Tex et poncho que nous partons.
Le sentier dès le départ est très raide car il faut couper les « S » de la route du col du Noyer. C'est après une petite heure que nous rattrapons la piste forestière. On peut enlever les vêtements de pluie. Il fait frais dans la brume, alors que c'était l'étuve sous les ponchos ! Mais nous gardons espoir que cela se lève un peu.
On suit le GR 93, où la trace rentrée dans le GPS … pour arriver au même point. Cette randonnée est très agréable, fléchée pour VTTiste elle est sans difficulté.
Nous parvenons rapidement au pied de la cascade (ou pisse) de Ste Catherine. Le sentier en aller/retour est nettement plus raide, et avec un arbre en travers.
C'est finalement à la cabane en rondins de bois que nous prenons le café et les fruits secs. Il n'est que 11h15 trop tôt pour manger, mais le temps est menaçant est ce prudent de laisser cet abri ? En trouvera-t-on un autre ouvert ?
On reprend notre chemin. Le GR 93 est abandonné puis retrouvé de nouveau. Finalement on débouche au pied du col de Chétive embrumé. C'est alors que la pluie commence à bien donner. On fonce (Fred, Sèb et moi) vers la cabane des Pierres (ou de Pré Lachaup). Pierrette et Jean-Claude adoptent une autre technique : ils remettent tranquillement leur poncho !
La cabane est ouverte. On y trouve 5 chaises (juste une par personne) et une planche à mettre sur tréteaux. Le top.
Après le repas cueillette (ou ramassage) de chénopodes (épinard sauvage) pour Sèb. Il a l'intention de faire des oreilles d'ânes (plat typique champsaurin).
La pluie a alors cessé et non pouvons reprendre notre route (2h45 indique le panneau). Toujours aussi agréable cette randonnée. Cette fois nous sommes sur la belle pelouse des « Prés la chaup ».
Puis nous retrouvons une piste forestière.
A la pancarte nous indiquant l'arrivée à 1.2kms un coup de tonnerre nous fait presser un peu plus le bas. La pluie commence à tomber de plus en plus. Nous avons à peine le temps de monter dans la voiture quand la grêle tombe à son tour. Pierrette et Jean-Claude sont quant à eux bien mouillés.