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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 08:56
Carrières de marbre vert de Maurin

A force de remonter des vallons par ci et par là, nous allons enfin remonter l'Ubaye. Cette belle rivière reçoit tout un tas d'affluents (Ubayette, ruisseau de Parpaillon … pour ne citer que les vallons que nous avons découverts) avant de se jeter dans le lac de Serre-Ponçon.

 

Nous sommes un de plus depuis hier soir, Mick nous a rejoint pour faire les deux dernières randonnées.

Carrières de marbre vert de Maurin

Nous avons l'impression d'aller au bout du monde ! Nous traversons St Paul sur Ubaye dernier gros village. A la sortie très belle vue sur l'impressionnant « pont du Châtelet » et la route qui mène à Fouillouse. Nous passons devant un ancien four à chaux, et après encore quelques kilomètres nous parvenons à Maljasset. Nous nous stationnons sur le parking désert en cette saison.

 

Le village est le premier depuis une semaine, dont les maisons sont toutes couvertes de lauzes. Ce qui lui donne un certain cachet !

 

Nous faisons une première halte au cimetière de Maurin. Une plaque en marbre vert y est présente. Les inscriptions ne sont plus lisibles néanmoins elle me permet de parler de la carrière de marbre vert de Maurin. C'est dans cette carrière que cette plaque a été prélevée en mémoire de deux frères décédés, à quelques années d'intervalles, alors qu'ils travaillaient à l'extraction.

Carrières de marbre vert de Maurin

Plus loin au lieu « la Combe brémond » une superbe harde de bouquetins mâles est au rendez-vous. Juste au dessus des quelques maisons, les animaux ne semblent guère gênés par notre présence. Après quelques photos d'usage ! Nous poursuivons. Ce sont deux biches que nous pouvons voir dans les prés bordant l'Ubaye. Nous sommes ravis.

Carrières de marbre vert de Maurin
Carrières de marbre vert de Maurin

Le sentier monte régulièrement et laisse découvrir petit à petit le vallon creusé par l'Ubaye. Nous faisons une courte pause à la cabane Parouart en compagnie de son propriétaire qui vient d'arriver.

Carrières de marbre vert de Maurin

L'ancien nous raconte un peu toutes les difficultés qu'il a à laisser cette cabane ouverte et en bon état. Il nous parle des travaux qu'il a réalisés et ceux qu'il souhaite faire !

Carrières de marbre vert de Maurin

Après le plan de Parouart, nous faisons une halte à la cabane « le Ga ». Cette cabane est ouverte mais un appentis à la porte ouverte permet de trouver abri en cas de mauvais temps.

Carrières de marbre vert de Maurin

Après cette courte pause nous reprenons notre route. Les gorges de la Salcette, déjà redoutées à l'époque de l'extraction du marbre, sont un peu compliquées pour nous. Les névés persistants rendent la progression un peu périlleuse. Il y a de la pente. Difficile d'imaginer des convois muletiers emprunter ce passage avec de lourdes pièces de marbre, car le terrain est de plus très instable.

Carrières de marbre vert de Maurin
Carrières de marbre vert de Maurin

Quelques étagnes broutent tranquillement sur les pentes abruptes, sous le Peouvou, devant nous.

 

Après ces délicates « gorges », l'Ubaye redevient sage et calme. Le paysage s'ouvre de nouveau. Au fond la bergerie de la Blave, but de notre sortie de jour, est en vue (il y a bien sûr la possibilité de remonter l'Ubaye plus encore, et de sortir au col de Longet).

Carrières de marbre vert de Maurin
Carrières de marbre vert de Maurin
Carrières de marbre vert de Maurin

Les marmottes profitent de la fonte des neiges, pour manger, jouer, flirter. Etienne explore les abords de l'ancienne carrière toute proche pour glaner ici et là quelques belles pièces vertes. Il est un peu déçu car il s'attendait à rentrer dans une mine.

 

Nous découvrons aussi une partie de la mâchoire inférieure d'une marmotte. L'impressionnante incisive encore en place. Cela me permet de rappeler que donner à manger à une marmotte en plus d'être nuisible à sa santé peut être très dangereux pour les doigts !

Carrières de marbre vert de Maurin
Carrières de marbre vert de Maurin

Nous prenons le repas devant le petit chalet d'alpage construit à côté de l'ancienne bergerie. Une fois de plus la quiétude des lieux est reposante.

 

Le retour s'effectue par le même itinéraire. Sous un ciel un peu plus menaçant. Les grands cornus sont toujours au même endroit, quelques un sur la route. Placides les animaux semblent faire abstraction de notre présence.

Carrières de marbre vert de Maurin
Carrières de marbre vert de Maurin
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 18:59
Le vallon du Parpaillon

Les prévisions météorologiques n'étant pas très réjouissantes et optimistes, je décide d'emmener tout le monde du côté du Parpaillon. Le ruisseau de Parpaillon prend naissance sous le col de la Pare vers 2600m, coule dans un joli vallon, et rejoint l'Ubaye à 1225m. C'est au départ de « Les Pras » que nous nous stationnons.

 

Nous sortons les Gore-Tex et les parapluies car il pleut abondamment. Cela ne nous refroidit pas pour autant.

Le vallon du Parpaillon

Nous arrivons rapidement à la chapelle Ste Anne. Des tables et bancs invitent à se poser quelques instants dans ce lieu calme et reposant … mais pas le temps ! L'averse est néanmoins de courte durée et nous ne tardons pas en ranger les parapluies.

Le vallon du Parpaillon

La route forestière menant au tunnel du Parpaillon est partiellement déneigée, et traverse un joli mélézin. Les arbres sont en fleurs et les bourgeons d'un joli rose tranchent avec tout ce vert (à noter qu'il y a possibilité de faire .

Le vallon du Parpaillon

A hauteur du Pont du Bérard, occupés à regarder les données kilométriques plus que précises qui y figurent, nous manquons la harde de mouflons qui passe à quelques mètres de nous.

 

C'est un peu plus haut que nous pouvons les observer de l'autre côté du vallon. Ils n'ont pas traîné !

Le vallon du Parpaillon

Le ciel se dégage et augure d'une belle journée. Nous quittons la piste pour poursuivre sur le GR. Partiellement emporté par un glissement de terrain, le tracé a été légèrement modifié, et plus loin de nous retrouvons le tracé initial, puis la piste. Un chevreuil est aperçu de l'autre côté.

 

Nous parvenons enfin à la cabane du Grand Parpaillon dont la porte a été laissée grande ouverte ! Nous poursuivons en direction de la cabane du Petit Parpaillon mais à hauteur de la ruine, alors qu'une pluie grésil nous fouette le visage nous décidons de rebrousser chemin afin de trouver refuge plus bas.

Le vallon du Parpaillon
Le vallon du Parpaillon

La cabane n'est pas chauffée mais elle offre un bel abri tout de même. Le repas est pris dans la bonne humeur générale. Après le génépi, et notre traditionnelle photo de groupe nous laissons la place à trois randonneurs qui s'étaient abrités derrière et qui semble-t-il n'ont pas osé rentrer !

 

Le retour est rapide. Nous croisons un chat sauvage, puis alors que nous étions au voiture, une harde d'une vingtaine de mouflons et leur petit. Ils remontaient tranquillement avant d'être dérangés. Une fois de plus c'est de l'autre côté du ruisseau qu'ils trouveront refuge.

Le vallon du Parpaillon
Le vallon du Parpaillon

Finalement la météo du jour n'a pas été aussi mauvaise qu'annoncée, et la faune a été une nouvelle fois au rendez-vous.

***

 

Le route et le tunnel du Parpaillon : Ce tunnel fut exécuté à partir de 1891 sous l'initiative du Général Berge. La création de cette route et de ce tunnel avait alors, un but stratégique et devait jouer un rôle important pour la défense nationale. Il s'agissait de faciliter la mobilité des troupes entre les vallées et de relier plus facilement Embrun et la place forte de Tournoux.

Le tunnel est situé légèrement en dessous (195m) du col éponyme. Cet ouvrage a été construit dès 1891, par des ouvriers civils et militaires (sous la direction de M. David, capitaine du Génie). Il mesure 460m de longueur.

Il s'agit d'un exploit technique pour l'époque, construit à l'aide d'outils souvent rudimentaires, dans des conditions très difficiles (neige, froid …).

 

Plus d'explications, de photos : ici

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