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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 14:54
Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon

Nouvelle sortie dans le secteur de Séranon au carrefour des départements des Alpes Maritimes, de Haute Provence et du Var.

 

Séranon se réveille doucement. Il a gelé blanc cette nuit et les engins de l'équipement partent saler les chaussées de l'arrière pays.

Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon
Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon

J'accède quant à moi rapidement aux ruines du vieux Séranon. Le soleil offre une belle lumière sur les falaises de Bauroux et sur les ruines du vieil hameau.

L'église Saint Michel

L'église Saint Michel

Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon

Je profite de la douceur avant de basculer à l'ubac vers les hameaux, « Les Baux » dans un premier temps puis « Malamaire ».

Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon

Le passage à gué de "La Lane" n'est pas utilisable, trop d'eau ! Il a donc fallu que j'emprunte la passerelle malgré son état et l'interdiction !

Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon

Je longe un peu l'Artuby avant de prendre la piste forestière qui me mène au plateau du Grau Courrent (1287m). Je coupe à travers une belle chênaie et retrouve de nouveau la piste.

 

Le village de Valderoure est déjà là. Il est joli et respire la quiétude. Bien installé à l'adret, un troupeau de moutons est parqué en bordure de route, les bêlements donnent la touche pastorale.

Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon

Pour moi c'est l'heure de reprendre le dénivelé. D'abord jusqu'au col du Vieux Séranon puis jusqu'au sommet du Bauroux 1644m, soit presque 600m.

 

Mais je ne regrette pas car la vue depuis le Bauroux vaut vraiment le détour.

Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon
Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon

Mais pas trop le temps de m'arrêter car il reste encore toute la descente sur Caille puis le retour sur Séranon.

Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon
Bauroux (1 644m) et Vieux Séranon

Pour conclure très belle boucle assez soutenue qui totalise 25kms et 1000m+.

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 08:52
Montagne de Lachens (1 712m) par Séranon

Nouvelle sortie dans l'arrière pays, cette fois avec pour obectif de gravir le point culminant du Var. La Montagne de Lachens, tout au nord est de ce département à même connue une petite station de ski dans les années 60 (voir article plus bas).

Montagne de Lachens (1 712m) par Séranon

Au départ de la route Napoléon à l'entrée du village de Séranon, la piste forestière prend doucement de l'altitude. Je longe la limite sud du PNR des Préalpes d'Azur avant de remonter sur le collet au pied du Mont Lachens. Les antennes sont juste au dessus de moi.

Je ne traine pas trop dans le secteur car une battue à sangliers est en cours dans ce haut vallon du fil et les premiers coups de fusil retentissent accompagnés des aboiements des chiens rabatteurs.

Montagne de Lachens (1 712m) par Séranon
Montagne de Lachens (1 712m) par Séranon

Je sors enfin côté sud sur la piste forestière. Un trailleur me salue alors qu'il file vers le sommet. Le temps est superbe, bien dégagé par un petit vent bien frais. Les iles de Lérins à mes pieds, et derrière l'ile de beauté apparaît à travers la brume matinale.

Montagne de Lachens (1 712m) par Séranon

Je déambule dans la zone militaire (toujours propriété du 28ème Régiment de Transmissions ?) désaffectée du sommet.

Le vent me traverse, me glace, me laissant peu de temps d'admirer la vue sur le Var, l' Audibergue, les sommets enneigés du Mercantour et les contreforts du Haut Verdon.

Montagne de Lachens (1 712m) par Séranon
Montagne de Lachens (1 712m) par Séranon

Je redescends sur l'ancien domaine skiable reconverti en Espace Naturel Sensible et en paradis du vol libre avec aires de décollage.

Le retour est rapide à travers la forêt communale de La Bastide.

 

Voici l'article de Var-matin du 03 octobre 2012

 

 

La station de ski du mont Lachens, qui a accueilli tout le gotha varois au milieu des années soixante, va définitivement disparaître avec la destruction, par le conseil général, de l'hôtel-restaurant.

Créée par des hommes d'affaires raphaëlois, la structure, un tantinet utopique, n'a finalement connu que des bas, changeant de mains à plusieurs reprises, avant son acquisition par le Département en juillet, pour l'euro symbolique. Dépollué, le site va être rendu à la nature.


Sports d’hiver dans le Var : une idée grippée ?

Si la station Varneige évoque de bons souvenirs à la plupart des locaux qui l’ont connue, ses inconvénients pèsent davantage dans la balance. Ainsi Claude Marin, maire de La Bastide, a souligné, il y a quelques semaines encore, la peine qu’avaient les voitures à atteindre le Mont Lachens. « Chargées à bloc, les voitures montaient l’une derrière l’autre (...) Il est difficile de se croiser sur la petite route qui mène au sommet. »


Ce à quoi Bernard Clap, actuel président (PS) de la communauté de communes Artuby-Verdon, a répondu : « Les véhicules patinaient, calaient, dérapaient. Les chaînes fixées sur les roues n’étaient pas aussi performantes qu’aujourd’hui. »  En quelques mots, un vrai parcours du combattant pour aller skier. « Gamine, je devais alors avoir six ans, le trajet me paraissait interminable » explique Pascale.

« Les promoteurs ont vu trop grand »
« On allait souvent là-haut pourtant, car j’avais alors de gros soucis de santé. À part la route, je garde d’excellents souvenirs de Varneige. J’ai eu droit à ma première paire de skis pour y aller ! L’hôtel-restaurant avait cet esprit cafétéria qui était rare pour l’époque. Et puis, on rencontrait le tout Draguignan… En été, on allait même y cueillir les framboises. » De bons moments qui ne trouvent pas grâce aux yeux de Claude Marin. Lequel a conclu, à un mois de la démolition, que « sans eau ni route d’accès, je me demande si les promoteurs n’ont pas vu trop grand. »

Les grandes dates

- 1960 : Construction de la seule station de ski du Var qui s’appellera donc Varneige.

- 1965 : Varneige devient opérationnelle avec ses trois petites descentes pour deux téléskis. Décès, dans un accident de plongée, de l’entrepreneur chargé des travaux quelques années plus tard. La station connut une bonne affluence mais l'ouverture de la station d'Andon l'Audibergue (Alpes-Maritimes), en 1967 détourna une grande partie de sa clientèle.

 

- 1970 : L'absence d'entretien des équipements, les aléas climatiques ... provoquèrent sa fermeture.


- 1981 : La mairie de Saint-Raphaël rachète l’hôtel-restaurant pour le vendre au Sivom de La Bruyère.

- 1986 : Le président du Sivom Artuby-Verdon, nouveau propriétaire des lieux, mure les ouvertures du bâtiment.

- 2009 : Suite aux négociations entreprises par le département avec le ministère de la Défense pour l’acquisition du « toit du Var » au titre des espaces naturels sensibles, des discussions débutent avec la communauté de communes Artuby- Verdon, le propriétaire de Varneige.

- 2012 : Le 19 juillet, le département devient propriétaire de la bâtisse ainsi que de la parcelle de 10 000 m2 l’abritant. Le 21 septembre a lieu la première partie de la démolition de Varneige. À savoir le désamiantage (coût : 13 156 €), la démolition en elle-même  et le concassage des gravats (coût : 40 540 €) puis viendra le transport des agrégats (coût : 14 830 €).

 

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