De retour pour une semaine de randonnées dans cette jolie vallée de la Clarée, que nous avions parcourue partiellement l'année dernière.
Les conditions météorologiques sont très différentes d'une année à l'autre ! Il a beaucoup neigé cet hiver, et les routes (Hte Clarée et Col de l’Échelle) ne sont pas totalement déneigées, il faut s'adapter. Quand aux prévisions elles ne sont pas terribles ! Pluie, pluie et pluie ! Mais ce matin c'est sec, et le soleil parvient à percer les gros nuages déjà en formation.
Pour cette 1ère rando, nous partons à pieds directement de notre gîte situé au hameau du Roubion, en direction de Névache (Ville-haute). Nous faisons une halte à la boulangerie (Le pain est top, nous recommandons le Névachais qui se conserve très bien et qui est à tomber par terre !).
Puis nous empruntons le sentier qui passe au dessus des rochers de Tarroche avec l'espoir de retrouver les bouquetins observés la veille au même endroit !
Après les 1ers « S », ils sont là. Trois beaux mâles, à peine dérangés par notre présence, trop occupés à manger l'herbe encore peu enfouie sous le manteau neigeux. Nous restons quelques minutes à les observer. Ils sont à peine à 10m de nous.
Puis nous reprenons notre itinéraire. Nous passons un grand pierrier, couloir avalancheux l'hiver, où se trouvent de nombreux chamois bien plus haut.
Après avoir traversé le ravin de la Ruine, nous nous trouvons alors en sous bois, juste au dessus du téléski de Champ Bellet.
Dans le sous bois, la neige est encore présente par moments, et certains passages sont un peu galère. Nous parvenons tout de même au torrent du Roubion. Fred et Fabienne descendent directement sur le chalet forestier pendant que nous poursuivons vers le nord avec dans l'idée d'amener Etienne au pied de la Demoiselle coiffée. Mais le raidillon, et les 1ères gouttes me font changer d'avis.
Nous croisons dans la descente un couple de randonneurs. Ils sont arrivés hier aussi et pour la semaine. Ils me demandent quelques précisions sur les conditions du sentier que nous venons d'emprunter. Nous les laissons poursuivre sur Thures, et nous retrouvons Fred et Fabienne.
Le temps menaçant nous décide à descendre tout de suite, plutôt que de manger ici (le chalet est fermé, il y a bien une table mais non abritée!). Nous prenons tout de même le temps, d'avaler une boisson chaude. Le retour, par la piste, est très rapide.
Fin de cette mise en jambe. Le déluge de l'après-midi nous confortera dans notre choix d'une sortie pas trop longue !