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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 13:24

   La Pourrachière (42)

     

Déjà notre 5ième jour. Le temps passe ! Nous partons découvrir les alpages à moutons. Nous remontons péniblement (mais en voiture) la longue piste jusqu'au parking de la Rouanne Haute.

 

Il fait très frais ce matin. Le ciel s'est bien dégagé durant la nuit. La pluie est passée, et c'est la gelée nocturne qui l'a remplacée.

 

Nous traversons la passerelle, blanche de givre et montons tranquillement d'abord en sous-bois avant de sortir sur l'alpage. Au fur et à mesure que nous prenons de l'altitude, les paysages se découvrent : petite et grande Autane, la Coupa, le Piolit …

 

La Pourrachière (13)     

Un berger et ses deux chiens surveillent un joli troupeau de moutons. Un plus loin, un vautour plane au dessus des rochers de la Chabane. Nous pouvons l'observer un peu mieux alors qu'il est posé sur un rocher.

 

La Pourrachière (17)       

Après avoir observé des marmottes, nous parvenons au col de la Pourrachière (point culminant de notre semaine). C'est ici que nous mangerons. C'est un peu venté et le fond de l'air est frais mais encore une fois la vue y est superbe.

 

Après cette pause il ne nous reste plus qu'à redescendre. Une autre cabane pastorale, et des moutons qui profitent de l'ombre de celle-ci. Au loin, les hauts sommets du Dévoluy ont blanchi durant la nuit.

 

Plus bas, le groupe se scinde en deux. Les conducteurs vers le parking et les autres vers Ancelle.

 

Un peu plus bas, c'est l'accident ! Bernard chute alors qu'il est au bord de la large piste. Marie-Rose voulant lui porter assistance, emportée par son élan et le poids de Bernard, bascule à son tour. Nous les regardons incrédules débarouler dans le ravin. La chute nous semble interminable.

 

Le bilan aurait pu être bien plus grave mais Marie-Rose est quand même bien touchée. Deux belles bosses au front, des dermabrasions sous la pommette gauche, le nez …. Bernard est moins marqué.

 

On remonte tout le monde, après avoir récupéré les sacs, montre, lunettes … Après avoir passé un rapide bilan (rien de casser, pas de perte de connaissance ...), appliqué de l'arnica en gel, et s'être remis de nos émotions nous reprenons doucement la descente.

 

Je ne suis pas mécontent de retrouver les véhicules. Direction le médecin de garde à Pont du Fossé. Bilan, une bonne surveillance durant la nuit à venir, et arnica sous toutes ces formes pour Marie-Rose.

 

Ainsi s'achève cette randonnée. L'accident nous a tous refroidi et rappelle qu'une chute est vite arrivée ! La montagne est un milieu à risques, il faut l'accepter.

 

 

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 13:19

 

P1050773

     

Nous stationnons les véhicules au hameau « les Richards » et nous partons en direction « des payas ». Un chien croisé border-colley (Valentin indiqué sur sa médaille, est ce son nom ou celui de ses maîtres ?) décide de nous suivre.

 

Au payas nous quittons la route pour un joli chemin qui serpente entre les parcelles. Des prairies, des pâturages, des cultures … le décor type du bocage champsaurin. Ces parcelles sont encore délimitées par des talus ou des haies (noisetiers, viornes, frênes …).

 

Un coureur nous double alors que les 1ièresgouttes se font sentir et nous obligent à tirer les ponchos des sacs.

 P1050757

 

Nous parvenons rapidement aux « Infournas Hauts ». Nous prenons notre temps pour voir le four car la cabane forestière de Soubeyrannes est indiquée à 25mn et qu'il n'est que 10h30 !

 

La montée en sous bois est soutenue et nous parvenons vers 11h00 à la maison forestière (2 bâtiments fermés et une grange ouverte). Il ne pleut plus mais nous préférons rester sur place et prendre le repas un peu plus tôt.

 

Valentin se délecte des pique-niques des uns et des autres. Il fait même des réserves à droite et à gauche ! Au moment de repartir, une belle averse se met à tomber ! Nous restons donc à l'abri quelques minutes de plus.

 

Même si la pluie n'a pas tout à fait cessé (il reste un petit crachin), il nous faut reprendre notre randonnée. Nous poursuivons la piste forestière. Le temps tourne, le vent se lève, et les températures chutent. Alors que nous descendons sur le lac de Barbeyroux les conditions deviennent un peu plus difficiles encore !

 

Le brouillard nous masque le joli point de vue que nous aurions du avoir ! Et c'est au dernier moment que la lac apparaît. En cette période, il est presque entièrement asséché. Quelques plantes poussent sur les berges et au milieu, et le transforme en grand marécage vert.

 

P1050786

 

Nous le contournons (toujours sous la tourmente et dans le froid) et finalement après une dernière descente le long du béal, nous parvenons aux véhicules dans lesquels nous ne tardons pas à trouver refuge ! 8°C au tableau de bord !

 

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