09 juin 2013 ! Nous avons du mal à croire que l'été est proche. L'hiver a été particulièrement long et le printemps aux abonnés absents. Il faut une fois de plus jongler avec les prévisions météorologiques qui sont une fois de plus pas très optimistes !
Comme les orages sont annoncés dans l'après-midi, je donne rendez-vous à Jean-Claude, Mick et Fred pour 08 heures 00, au village de La Rivière. Nous laissons deux voitures devant l'église et embarquons dans la mienne, direction « Les Monts ».
Alors que nous nous équipons, deux jolis ânes de Provence se rapprochent, tout comme le troupeau d'ovins situé dans la parcelle de l'autre côté de la route.
La 1ère partie est très agréable. Le terrain est un peu gras et les guêtres ne sont pas inutiles. Nous cheminons à travers une belle forêt où la végétation reprend vie après cet hiver bien trop long. L'ail des ours parfume légèrement le sous-bois. Quelques brins de muguets sont encore là. Plus loin, une parisette à 5 feuilles ! Un premier pont voûté nous permet d'enjamber facilement le ruisseau chargé des eaux de fonte.
Après une longue traversée, plus ou moins en courbe de niveau nous parvenons à la cabane forestière de Brondelière.
Cette cabane maçonnée offre un bel abri en cas de mauvais temps. C'est à partir de là que les difficultés commencent. Le sentier (transformé en piste forestière par les engins de débardage) monte droit dans la pente.
Les bavardages cessent, et chaqu'un prend son rythme afin de mieux appréhender la difficulté. Après 30 bonnes minutes, la piste et redevenue sentier, et les derniers lacets nous font sortir sous le Cuchet. Il fait chaud ! Une belle suée cette grimpette.
Une pause thé chaud, biscuits s'impose. Jean essuie ses verres de lunettes couverts de buée.
Nous rattrapons ensuite une autre piste forestière (celle-ci bien plus carrossable). A l'aire de pique-nique nous faisons le point sur la carte. Il n'est que 10 heures, et nous décidons d'emprunter le sentier thématique afin de ne pas arriver trop tôt à la cabane.
Le sentier est bien aménagé. Quelques panneaux explicatifs sur les essences d'arbre rencontrés, quelques mains courantes dans les passages difficiles, des passerelles et de jolis plots antidérapants afin de traverser les zones humides.
Pour ma part, c'est la 1ère fois que je vois un houx en fleurs. De jolis fleurs blanches qui une fois fécondées donneront les jolies baies rouges que tout le monde connaît. Je rappelle que le houx est dioïque (plante dont les organes reproducteurs mâles et les organes reproducteurs femelles sont portés par des individus différents).
Un dernier raidillon nous permet de retrouver la route forestière et la cabane de Pied Frais. C'est ici que nous pique-niquons. Cette belle cabane est en bon état malgré la facilité d'accès. Un BBQ est à disposition juste à côté.
Pendant que nous mangeons un habitant des lieux (du double toit en l’occurrence) se fait entendre. Le petit curieux n'est pas craintif et se laisse prendre en photo.
Après le café et les digestifs (Hysope et 1605), prenons le chemin du retour. Nous descendons d'abord par la piste car le sentier qui coupe les lacets est raide et glissant. Plus bas nous prenons le sentier et parvenons dans la propriété du château.
Cinq minutes plus tard et nous sommes aux véhicules. Fin de cette courte mais physique sortie. Nous sommes passés à travers les gouttes. Il ne fallait pas mettre ¼ d'heure de plus !