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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 15:56

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Traditionnelle sortie post vacances d'été, le brame a été une nouvelle fois l'occasion cette année de retrouver le groupe. Le lieu est inchangé : la forêt d'Ambel dans le sud Vercors. C'est toujours « au sapin bronzé », à Lente que nous avons réservé pour la nuit.

 

Contrairement aux autres années, nous randonnons 2 jours ! Il faut innover un peu quand même ! Rendez-vous est pris le samedi 01 octobre, aux « Portes d'Herbouilly », foyer de fond entre Corrençon et St Julien en Vercors.

 

Nous emboitons le pas d'un 1er groupe (3 VTTistes et 2 coureurs). Au gite de Roybon c'est la fin de saison, les propriétaires chargent les affaires dans le 4x4. Nous poursuivons jusqu'au carrefour de « dodos » et bifurquons plein ouest au beau milieu d'une partie de chasse. Jamais bien rassurés dans ces moments là, surtout après le bruit de culasse du papi sur notre gauche !!!

 

On rejoint la piste forestière qui nous mène à la clairière de Sarna. La baraque, propriété de l'ONF, est fermée ! C'est donc assis dans l'herbe grasse (et parfois piquante !) que nous prenons notre pique-nique. Dylan s'amuse à éclater les vesses de loup. Les vieilles vesses laissent échapper une poussière brune (les spores) et son pantalon prend vite de nouvelles couleurs !

 

Une superbe journée. Après le repas faut pas trainer au risque de s'endormir. On prend la direction du col de la Sarna.

 

Juste avant une pause s'impose à la grotte de l'ours. J'avais précisé « prendre une frontale ». Nous laissons les sacs dehors et nous nous enfonçons dans la grotte. Les yeux s'habituent doucement à la pénombre. Dylan n'est pas très rassuré. Et s'il restait un ours des cavernes ?? La visite est accessible (un peu glissant sans plus), mais nous n'avons pas passé la chatière au delà de la grande salle.


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Le retour est ensuite assez rapide. Nous croisons de nombreux VTTistes (club du Nivollet) sur la belle piste forestière de Roybon.

 

Fin de cette 1ère journée (10,5kms et 280m positifs). Nous partons pour le gîte.

 

Beaucoup de camping car sur le parking, une seule voiture sur le bas côté. Nous montons direct au serrou, frontales vissées sur nos têtes. Le brame envahi déjà le silence du sous bois. Quelle ambiance à chaque fois cela me fait la même impression : quel grand moment de la nature ce brame.

 

Finalement il n'y a qu'une seule personne sur le site. On s'équipe rapidement (il faut mettre quelques laines et sortir les jumelles et appareils photo). Le jour se lève doucement. Pour l'instant ce n'est qu'audible.

 

Il y a de plus en plus de gens ! Des trépieds sur lesquels sont montés de monstrueux téléobjectifs ou des lunettes d'observation. Le spectacle peut commencer : deux biches apparaissent, puis un cerf. Nous pouvons le voir bramer pour répondre à l'un de ses congénères cachés dans le sous-bois.

 

Sur notre gauche un autre cerf prend la pause. Le top. Nous sommes maintenant une bonne cinquantaine ! La rançon de la gloire ? (c'est vrai que les autres années nous venions le vendredi soir).

 

Il est temps de repartir. Un petit tour vers « la palissade ». Deux biches à notre arrivée vont vite se mettre à couvert. Nous restons encore quelques minutes, mais plus rien.

 

Nous retournons petit déjeuner au gite. Sèb et Sév nous quittent. C'est donc à 5 que nous partons pour notre 2ème randonnée.

 

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Nous roulons vers le col de la Bataille, plus exactement légèrement en dessous, au foyer de fond du Grand Echaillon. Nous faisons la boucle du « sentier central ».

 

Très beau départ, dans une hêtraie-sapinière où les amanites tue-mouches prospèrent (le village des Schtroumpfs). Nous retrouvons le col du Lion puis une jolie piste forestière en courbe de niveau. Malgré l'exploitation forestière les chemins et pistes sont relativement praticables.

 

Il y a un peu de monde qui marche en ce dimanche. Tout le monde profite de cet été indien qui n'en fini pas.

 

Nous débouchons non loin du tunnel du col de la Bataille. On s'engage dans l'alpage de la Sausse. Un petit crochet à la bergerie partiellement ruinée, puis nous nous posons dans une doline légèrement abrités du vent frais. Mais qu'est ce que l'on est bien !

 

Après ce repas, on retrouve le GR qui nous ramène jusqu'au parking en une bonne heure. Nous finissons ces deux jours à la terrasse du bar !

 

************

Informations complémentaires :

 

Sarna : On raconte que les habitants de St Martin en Vercors venaient ici couper des arbres en hiver. Ils profitaient de la neige pour tirer les grumes plus aisément. Cependant, l'épaisseur de neige ne permettait pas de couper les troncs au ras du sol. Ainsi, au printemps, les branches qui s'étaient trouvées sous la neige se mettaient à pousser vers le haut, donnant à l'arbre une forme particulière de chandelier. Le nom donné par les anciens à ces arbres est « sarna ».

 

Col de la Bataille : L'origine de ce nom pourrait être lié aux guerres de territoires que ce sont livrés les moines cisterciens de Léoncel et les Chartreux du Val Ste Marie (Bouvante).

 

 

Ce qu'en a retenu Dylan (9 ans) :

« Je suis parti faire un brame du cerf. On a fait une promenade pas loin de la grotte de l'ours. On a visité cette grotte. Après on est parti au brame du cerf. Nous avons entendu le brame. Puis on a vu des cerfs et des biches.

Après on est parti en promenade dans la forêt. La promenade était longue. Nous avons vu des champignons empoisonnés, groupés, rouges avec des petits points blancs. »

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 18:59

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Drôle d'hiver 2010/2011 ! Un bon enneigement dès décembre et après plus rien ou presque. Les raquettes ont été peu sorties. Par contre, les itinéraires qui parfois peuvent être exposés (à cause des risques d'avalanche) se trouvent réalisables !

 

Donc après l'étude du B.R.A. et la prise en compte des prévisions météorologiques, je décide d'emmener mes amis sur le balcon est du massif du Vercors. Nous (Pierrette, Mick et moi) récupérons Fred à Echirolles et partons en direction du col de l'Arzelier.

 

La petite station tourne un peu au ralenti malgré les vacances scolaires des parisiens. Seul le télésiège est ouvert … aux VTTistes. Le parking (privé) est désert. On s'habille tranquillement puis nous partons par la piste de fond totalement déneigée.

 

Ce ne sont pas les quelques flocons qui tombent qui vont améliorer le déficit neigeux. La progression est régulière. Nous faisons une petite pause au panneau nous indiquant 1h pour la baraque des Clots. Des fruits secs pour nous aider à avaler les derniers dénivelés.

 

La végétation disparaît, nous traversons une belle zone avalancheuse ne présentant aucun danger aujourd'hui. La baraque est déjà là, je regarde la montre à peine 30 minutes. Ils ont la caisse les amis !

 

La cabane est adossée à un gros bloc la protégeant ainsi des coulées, les vernes (ou aulnes) adoptent eux une autre technique : ils se couchent, rendant le manteau encore plus instable !   

 

Baraques des clots

 

La baraque est ouverte. Elle nous accueille pour notre repas. Pendant cette petite pause le ciel se dégage bien. Et quand nous reprenons notre randonnée, le soleil perce les nuageux, nous offrant alors une belle luminosité sur Belledonne, les Grandes Rousses, le Taillefer, les Ecrins, le Dévoluy et le sud Vercors.

 

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Panorama 6

 

Au détour d'une petite combe, alors que j'explique à Fred, où se situe le biotope du bouquetin, Mick en voit un. Il sort rapidement les jumelles et c'est en fait toute une harde d'une bonne quinzaine d'animaux qui se trouve là au pied des falaises des deux sœurs.

 

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Juste en dessous, c'est une harde d'une vingtaine de chamois ! Le biotope est différent : pierrier, aulnes. Aucune concurrence alimentaire, territoriale entre les deux espèces. Le bouquetin est plus rochassier que le chamois. Ce dernier vit souvent à proximité d'une zone forestière où il trouve facilement refuge.

 

Après une belle pause pour l'observation et la prise de photographique (les animaux sont quand même loin), nous poursuivons le sentier. Les quelques mélèzes présents devraient rapidement retrouver leurs aiguilles aux vues des températures printanières de ces derniers jours.

 

Les nuages ont quitté le Mont Aiguille, le Grand Veymont …

 

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Nous parvenons rapidement au sommet du domaine skiable de l'Arzelier. Nous pouvons voir les deux yourtes installées par le gîte. Dommage qu'elles soient juste sous un pylône et à l'arrivée du télésiège!

 

C'est en suivant plus ou moins la piste de VTT que nous regagnons le parking. Fin de cette belle randonnée. La météorologie a été finalement clémente, la faune au rendez-vous, que demander de plus ?

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