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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 18:50

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La randonnée prévue initialement le jeudi 10 mars 2011, a été reportée au vendredi 11 afin que Mick puisse nous accompagner. Nous sommes donc 4 (Pierrette, Sèb et moi) pour cette sortie au départ de la vallée des Villards, depuis le village de St Alban des Villards, et plus précisément au hameau « le mollard ».

 

Il fait déjà chaud à 09h15, au moment où nous débutons notre randonnée. Les sacs sont lourds car nous avons pris les raquettes et puis quelques affaires chaudes car il n'y a pas de refuge pour s'abriter à midi.

 

Le sentier est bien marqué, à l'ombre des zones glacées requièrent la prudence pour éviter de chuter. On rattrape rapidement le torrent du Merlet que nous longeons alors jusqu'à trouver une vieille passerelle.

 

En fait il ne reste que les 3 traverses porteuses. Il faut être vigilant en posant les pieds sur les poutres. Mick, Sèb et moi passons sans difficulté, mais Pierrette glisse et chute lourdement. Plus de peur que de mal pour elle, on a eu un peur quand même !


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Après avoir récupéré un bâton de Pierrette dans le ruisseau, et nos esprits, on récupère la piste forestière qui vient du « premier villard ». Nous débouchons au lieu dit « l'Echaut ». La neige est nettement plus présente. Le paysage s'ouvre sur la combe. Nous chaussons les raquettes un peu plus haut. Cela allège d'autant plus nos sacs.

 

Arrivés au lieu dit « les granges », la vue est encore plus belle. Cette fois nous sommes en plein soleil. Pas un nuage. Et il fait chaud, très chaud ! On galère un peu car la neige n'a pas une portance régulière. Parfois on s'enfonce jusqu'aux genoux voir plus encore !

 

Combe du Merlet

 

On admire les traces des skieurs de randonnées dans les pentes orientées au nord. Des droites et des angles aigus pour les traces de montée et de belles courbes pour les descentes.

 

J'avais projeté d'aller jusqu'au col du Merlet suivant notre forme, mais c'est au lieu dit « la vieille route » que nous arrêterons aujourd'hui.

 

Sèb ayant monté une pelle et une sonde, j'en profite pour faire un petit trou pour voir l'épaisseur de neige et les différentes couches dont est composé le manteau neigeux. Bilan de l'opération, 80 cm de profondeur. Le test de la dureté : dans certains couches on enfonce facilement un poing ou 4 doigts, dans d'autres beaucoup plus difficilement un doigt.

 

Il y a une couche très fragile à environ 10cm de profondeur. Sous le poids d'un randonneur cette couche s'écrase, ce qui facilite le glissement des couches du dessus comme sur un tapis de billes. Il faut rester prudent.

 

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C'est assis sur une planche, en guise de banc, devant un chalet de bois que nous mangeons. Il fait très très chaud. Crème solaire et lunettes sont de sortie.

 

Un skieur passe non loin de nous, nous nous saluons. Pour nous aussi il est déjà l'heure de redescendre. Le temps passe vite, dans cet univers où la quiétude, le calme ont trouvé refuge.

 

Mick prend « dré dans l'pentu » et finit en glissant sur les fesses. Nous, nous prenons le même chemin que celui de montée mais la neige a transformé depuis et on enfonce bien par moments.

Le retour donne une autre vue, sur les sommets enneigés du massif de la Vanoise.

 

Sèb galère un peu. Il s'enfonce profondément dans la neige et déchausse même une raquette coincée sous les branches d'un aulne.

 

Nous pouvons observer une petite harde de chamois sur les pentes déneigées en face de l'Echaut.

 

Plus bas, pour éviter la passerelle, nous descendons plus bas afin de traverser par une passerelle plus utilisable. Et après quelques minutes nous retrouvons notre véhicule.

 

Bilan : Très belle randonnée. Il est surement plus opportun de la réaliser en ski de randonnée ou … l'été !

 

Connaissances : Cette vieille route était empruntée auparavant par les colporteurs, les habitants de la Maurienne (et plus particulièrement ceux de la vallée des Villards) et ceux d'Allevard afin de commercer, et … par les contrebandiers. Le col du Merlet étant un col relativement facile.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 21:40

 

Montgilbert (2)  

C'est toujours la même problématique en début de saison, après les 1ères chutes de neige : trouver une randonnée sans neige ou à l'inverse une randonnée raquettes aux pieds du début à la fin. Le souci étant alors de porter les raquettes (2x1kg en moyenne) une bonne partie de la sortie !

 

Je décide donc de ramener (nous étions déjà venus en janvier 2009) mes amis sur les fortifications de Montgilbert. Lors de notre précédente randonnée nous n'avions vu qu'une infime partie des ouvrages.

 

J'ai toujours eu une passion pour le patrimoine bâti en général et le patrimoine militaire en particulier. C'est donc sur les pas de nos aïeux militaires que nous partons.

 

Il y a Jean-Claude, Pierrette, Mick, Sèb et moi. Nous nous sommes stationnés devant la chapelle Ste Marguerite, construite dans le hameau « le Grand Montgilbert ». Le froid est mordant ce matin surtout que l'on met une bonne ½ heure à trouver le coteau ensoleillé.

 

Le départ est agréable, on emprunte une piste forestière aux sons des tronçonneuses chargées de mettre à blanc le dessous de la ligne à haute tension.

 

Au « Suet » nous quittons la piste forestière pour une piste de débardage ! C'est nettement plus pentu. Cette piste laisse place ensuite à un sentier bien sympathique qui serpente en sous bois. La neige est de plus en plus présente.

 

Une petite pause à la croix St Bernard légèrement à l'écart du sentier puis nous redescendons sur la route qui nous mène jusqu'au fort de Montgilbert. Construit dès 1877, le bâti a un peu souffert du temps. Il est fermé et ne peut être visité.

 

Nous effectuons une petite pause devant le grand bâtiment à deux étages retranché derrière son enceinte.


Montgilbert (1)

 

Par la suite nous longeons la tourbière (j'avais prévu de suivre le sentier mais je ne l'ai pas trouvé !). Nous saluons un randonneur et puis nous retrouvons la batterie de Rochebrune.

 

Nous prenons tranquillement notre repas à l'intérieur … au frais ! En effet, la chaleur trouvée au moment de pénétrer à l'intérieur a vite disparu. Et le contraste est encore plus saisissant en sortant prendre le café dehors au soleil. Quel bonheur d'être là.

 

Il nous faut reprendre et finalement il fait frisqué au départ. Est ce du à la vasodilatation des extrémité suite à la petite Chartreuse ? Non quand même pas, nous avons pris une petite dose, très raisonnables nous sommes !

 

Nous laissons le sentier qui mène à la batterie de Tête Lasse. Nous avions cherché, en vain ,cette batterie la dernière fois. Nous partons directement vers la batterie Ste Lucie, puis celle de Foyatiet.

 

Les sites n'avaient pas été choisis par hasard et offrent de belles vues (même si la végétation regagne du terrain) sur la vallée de la Maurienne, plus loin les Aiguilles d'Arves, en face de nous le massif de la Lauzières, le Bellachat, le Grand Arc …

 

Nous quittons alors la piste forestière pour une petite sente, avant de retrouver plus bas la coupe à blanc de la ligne à haute tension.

 

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Un dernier détour vers le « rocher des bruyères », qui offre un dernier point de vue sur les Bauges, et les vallées de l'Isère et de l'Arc.

 

Nous retrouvons notre voiture. Fin de cette belle randonnée qui totalise 14kms environ et 780m de dénivelé positif.

 

 

Pour information : d'un point de vue géologique, l'extrémité nord du massif de Belledonne, située dans le département de Savoie, s'appelle « Chaîne des Hurtières ».

 

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