Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Dernières Infos

 

       

Prochaine sortie :

A définir

   Date(s) à retenir :

A définir

 

 

 

  

 

 

Recherche

Pour nous écrire :

Vous êtes le visiteur n°

20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 18:52

Voici ce que l'on peut lire sur le livre d'or présent dans le gîte ONF restauré et ouvert au Haut Villard :

"""CREISSET, un village que l'on n'oublie pas.


Creisset se situe en rive gauche de l'Asse, 13km au sud est de Digne. L'appellation du village aurait une origine pré-latine (racine kr : rocher, hauteur) qui correspond bien à son site perché à plus de 1000 m. d'altitude. Le nom a évolué au fil du temps : Greissello, Groissello, Creyssello, Creysset ...
A l'époque paléochrétienne les anciennes civitates gallo-romaines sont remplacées par des évêchés, Creisset dépend de celui de Riez dont l'existence est attesté par le concil de 439.
Au 13ème s. la seigneurie appartient partiellement au Comte de Provence. Un castrum Creycello est signalé dans le dénombrement des villes et des châteaux de 1330. Plusieurs co-seigneurs se partagent le fief. La peste noire de 1348 décime terriblement la population du village et pour longtemps. Les principaux seigneurs aux 15ème et 16ème s. sont les Sade et les Castellane. A la fin du 16ème siècle, les guerres civiles atteignent toute la région , les protestants saccagent l'église.

Au 17ème s. Reynaud Félix achète le fief, puis le transmettra à ses descendants.

L'église est rebâtie en 1630, la chapelle St-Etienne est réparée en 1770, un oratoire dédié à ce saint est édifié la même année. La population progresse : 20 chefs de famille en 1698, 173 habitants et 41 maisons en 1765. Les patronymes les plus courants sont Manent, Chandre, Bellon, Isnard ...

Les professions sont essentiellement agricoles ou artisanales : tisseurs, cardeurs, meunier, maréchal-ferrant ... On cultive des céréales, des légumes, des fruits. Cependant, les défrichements excessifs appauvrissent le terroir. Les glissements de terrain sont fréquents.

Après la Révolution, Creisset devient une commune du canton de Mézel, administrée par des conseillers municipaux. L'école primaire aura un local neuf (1860) qui servira également de mairie. La population se maintient jusqu'au milieu du 19ème s. (168 habitants), puis commence à décliner, les migrations saisonnières devenant de plus en plus définitives.
L'économie est basée sur une agriculture vivrière et sur l'élevage ovin.Les échanges s'effectuent aux foires (Barrême, Digne), le colporteur passe une fois par an.
Creisset a deux fêtes importantes, le lundi de Pentecôte où l'on se rend en procession à la chapelle Saint-Etienne et le 22 juillet où est fêtée Sainte Madeleine.

Au 20ème s. l'émigration s'accélère avec l'attrait des villes et des nouveaux moyens de communication. En 1906, un périmètre de restauration des terrains de l'Asse est créé par l'Administration des Eaux et Forêts. Un important éboulement en 1907 décide plusieurs habitants à quitter Creisset. Les Domaines effectuent des travaux de reboisement, essentiellement en pin noir d'Autriche, qui s'échelonneront de 1906 à 1933. Les derniers habitants quittent le village en 1922. Le Conseil  Général propose une réunion de la commune avec celle de Beynes située dans le même canton, ce qui fut arrêté le 08 septembre 1925. Pendant la Résistance, Creisset a été une des positions du "camp Josette" puis du maquis Fort-de-France, très actif dans la vallée de l'Asse.
Le village, les hameaux (Haut et Bas-Villard), les campagnes isolées sont peu à peu retombés en ruine, l'école est le dernier bâtiment qui s'est maintenant jusqu'en 1990.
En 1994, plusieurs hectares ont été replantés en feuillus par l'ONF (aulnes, sorbiers, merisiers, tilleuls ...). Lors des travaux des vestiges gallo-romains ont été mis à jour. L'ARDA a été chargée de la surveillance archéologique du chantier sous le contrôle du S.R.A.
Le territoire de Creisset attire de nombreux randonneurs, l'ONF a réalisé un gîte accueillant au Haut-Villard. Des bénévoles de l'ARDA-HP s'emploient depuis plusieurs années à restaurer les fontaines et à mettre en valeur la place du village pour que Creisset ne tombe pas dans l'oubli.
                                                                                                                                                                                        J. Cazères. """"""



"""" La croix de Creisset
L'origine de la croix, située sur la place du village, devant le presbytère n'a pu être retrouvée dans les archives. D'après sa date, on peut penser qu'elle a clôturé une mission destinée à ramener la protection divine sur le village après les intempéries de 1860. (Cette année là, le pont sur l'Asse quivenait d'être reconstruit a été emporté par les crues).
Le milieu du XIXème s. semble avoir été une période assez prospère à Creisset, on note la réparation de l'église, la construction de l'école, du pont et de la croix.
Mais les curés signalent des absences à la messe.
En 1861, le curé Balp est remplacé par le père Diouloufet. Les visites pastorales mentionnent une retraite en 1865.
Les missions étaient assez fréquentes à Creisset, certaines sont attestées par les archives :
en 1873 par M. Latil prêtre de Trévans
en 1876 par le curé de Tartonne

Les causes de la destruction du monument ne sont pas non plus élucidées. L'étroitesse du piédestal le rendait évidemment fragile et il est fort possible que la croix ait été frappée par la foudre. Mais la grande dispersion des blocs montre qu'ils ont certainement été déplacés, il assez curieux que même la base ne soit pas restée en place.
Il est bien regrettable de ne pas avoir recueilli le témoignage d'anciens habitants à ce sujet. """""

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 10:33

L'association "Les Chemins de la Nature" vous encourage à signer la pétition pour s'opposer à la destruction du refuge de l'Aigle (massif des Ecrins) lancée par "l'association des amis du Refuge de l'Aigle".

                                                Photo provenant du site http://montagne.plisson.org/


""""Je me souviens de ce début juillet 1995. Avec Denis, mon vieil ami actuellement secouriste au PGHM de Corté, nous avions envisagé l'ascension de la Meije Oreintale (3891m).
La voie normale de cette belle course nous a conduit (après environ 1800m de dénivelé) au refuge de l'Aigle (3430m).
Jai l'impression que c'était hier tellement ce refuge est à jamais gravé dans ma mémoire.
Là-haut, au milieu des glaciers, sur l'unique éperon rocheux du secteur face au massif de la Meije, il était apparu. Petite cabane de bois.
Sirotant une bière (ou deux) nous avions admiré le spectacle qui s'offrait à nous. Il faisait beau, là haut le spectacle était grandiose. Le bruit des séracs qui se fracassaient plus bas, remontaient le long des pentes abruptes.
Le refuge était plein. Le repas était en deux services. Couchages du haut puis couchages du bas (ou peut être l'inverse).
Pas de douche ! Des toilettes suspendues dans le vide ... à l'exterieur ! Pas de dortoir compartimenté ! Non deux bas flancs, superposés... un refuge à l'ancienne.
Authenticité, simplicité... Le refuge par excellence.
J'aimerai que mon fils puisse, découvrir un jour de tels lieux magiques dans nos montagnes.
Les alpinistes qui accédent à l'Aigle, savent ce qui les attendent.
Je crois même que certains viennent rechercher cette authenticité qu'on ne peut plus trouver ailleurs dans les Alpes.
Comme dit Claude Andrieux dans son très beau reportage sur ce refuge, "dernier rempart avant le ciel", l'Aigle est bien le dernier phare des Alpes.""""
                                                                                                                                                                                        Romuald

Partager cet article
Repost0

Accueil