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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 15:14

 

 

St Michel (14)

 

 De retour dans le massif du Vercors, pour cette dernière randonnée de l'année 2011. Il n'y a pas cabane pour s'abriter donc c'est au dernier moment, que je l'ai « validée ». Il a neigé durant la semaine et les massifs ont commencé à blanchir.

 

Je monte avec Sèb et nous retrouvons Pierrette, Jean-Claude et Mick à l'entrée de Lans. Plus loin, nous laissons la voiture de Sèb sur le parking de l'école d'escalade (j'ai prévu une éventuelle rallonge !).

 

Il y a déjà un groupe de raquettistes au départ de la station de Lans mais visiblement ils partent au nord. Pour nous, c'est le sud et il n'y a pas foule sur le parking. Nous partons alors qu'un groupe se prépare pour monter en ski de randonnée.

 

Nous remontons la combe de l'oursière tranquillement. Il n'y a pas beaucoup de neige. Nous sommes doublés par un raquettiste alors que nous allons déboucher sur le plateau. Nous faisons une petite pause thé chaud et gâteaux. Le petit grésil a cessé de nous importuner. La vue n'est pas excellente mais il y a un joli contraste entre le vert plateau de Villard et les pentes enneigées où nous sommes.

 

Le manteau neigeux masque une bonne partie des marques jaunes et vertes, la brume ne facilite pas non plus l'orientation et la recherche d'itinéraire. Nous suivons la trace laissée par un randonneur les jours précédents.

 

Notre progression devient de plus en plus difficile : la pente est soutenue, l'épaisseur du manteau bien plus épais. Nous gardons néanmoins un bon rythme. Et nous parvenons enfin sur la crête et c'est alors, comme une fenêtre qui s'ouvre sur un nouveau décor.


St Michel (9)

 

Nous étions enfermés dans la brume depuis ce matin, et voilà que nous avons une superbe vue sur les vallées de l'Isère et de l'Arc, Belledonne, Chartreuse …

 

Nous poursuivons en bordure de crête. Il faut être prudent la falaise est abrupte, masquée par de belles corniches. Les derniers mètres sous le sommet sont très difficiles ! Je regrette mes raquettes à neige. Surtout quand je vois l'ancien qui nous a rattrapés, évoluer aussi facilement avec les siennes. Pour nous c'est séance de brassage !

 

Nous échangeons quelques mots avec « l'ancien », très sympa (la photo de groupe est de lui), et nous le saluons car lui redescend directement sur le restaurant des Allières alors que nous, nous tirons sur le col de l'Arc, plein sud.

 

Le GPS nous confirme que nous sommes sur le chemin ! Plus loin, nous devinons la présence de la sente sous la neige, et puis les marques sont parfois visibles.

 

Au col de l'Arc, nous décidons de nous poser pour prendre le casse-croute. Nous avons l'espoir que le soleil va finir par percer cette brume tenace.

 

On se rhabille car il ne fait pas très chaud, et puis on sort les réchauds. En attendant que l'eau frémisse on se boit tous ensemble un petit kir cassis (crème maison).

 

Deux randonneurs sont arrivés au col de l'Arc et repartent déjà, deux autres arrivent par nos traces (ils nous remercient d'ailleurs de les avoir faites !). La fin de repas est pris sous le soleil. La brume s'est un peu dissipée et maintenant nous aurions presque chaud !

 

St Michel (7)

 

Nous redescendons par « le chemin des anciens » jusqu'au collet du furon. La proximité des pistes de fond pas encore ouvertes, me laisse penser que l'hiver il doit y avoir de quoi se prendre la tête entre les pratiquants de montagne !!! Je devais écrire un article sur le squat de la montagne par le ski !

 

Il y a un peu plus de monde autour de l'auberge des Allières. A l'unanimité, nous décidons finalement d'aller sur la voiture laissée en bas. Au parking, le genou de Jean étant douloureux, il préfère prendre la route, accompagné de Pierrette.

 

Nous récupérons la piste qui nous conduit au bois Sigu (aire de décollage de parapente, anciennes pistes de ski). Et finalement nous arriverons tous les 5 en même temps au parking.

 

Une bien belle journée se termine. Au stade de neige, où nous remontons récupérer la voiture de Jean-Claude, nous constatons que les luges ont été sorties, les gamins s'éclatent sous un soleil radieux.

Cette randonnée totalise quand même 680m pour un petit moins de 11 kms de longueur.

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 20:45

Nivolet (1) 

Nouvelle sortie dans le massif des Bauges. Le Nivolet. Pour les chambériens, c'est un sommet incontournable, comme le Mont-Blanc pour les chamoniards ou la Dent de Crolles pour les grenoblois !

 

Quand on regarde la carte, il n'y a que l'embarras du choix pour l'ascension. Départ du nord, du sud, de l'est ou de l'ouest ! Pour nous ce sera depuis le hameau « les Favres » (l'ouest). On se donne rendez-vous devant l’hôtel « la doria » et on accède sur le plateau des Déserts. Il y a Fred, Sèb, Mick, Pierrette, Jean-Claude et moi.

 

Le parking est vide (on verra à notre retour qu'il s'est rempli par la suite). Il s'agit du parking « officiel » des deux via ferrata installées dans la face sud du « rocher de charvetan ».

 

Nous gagnons rapidement le col de la Doria. Le sentier descend jusqu'aux cascades de la Doria. Le sentier est bien tracé mais les nombreuses feuilles tombées au sol et les rochers très polis le rendent très glissant. Il faut être prudent.

 

nivolet (12) 

Après les minis cascades, nous décidons de faire un crochet à la grotte de Carret. Nous pouvons voir évoluer deux personnes sur la via de gauche. Finalement Jean-Claude et Mick nous disent de concert que ce n'est pas une activité pour eux !

 

En retrouvant le sentier plus bas, nous rencontrons deux hommes qui partent équiper une voie d'escalade non loin de la via. Ils nous parlent de « la fissure des lutins » et m'expliquent qu'avec une corde cet itinéraire d'escalade n'est pas trop difficile. Une autre fois peut être pour nous ce sera la voie dite « par les échelles ».

 

Après les fermes du Nivolet le sentier est beaucoup plus raide. On sort dans la prairie sous la croix, là où ont été installés deux projecteurs qui illuminent la croix la nuit. C'est ici que l'on fera une petite pause (fruits secs, gâteaux, thé …).


nivolet (24)

nivolet

 

Après cette pause, encore un effort avant de parvenir aux 1ers câbles. C'est un peu plus engagé ! Il faut mettre les mains sur la roche, s'aider des marches métalliques qui ont été installées … Arrivés aux échelles, je sors la corde pour rassurer Jean-Claude.

 

Le passage est assez court. Nous sortons sur la crête et après 5 petites minutes nous nous trouvons au pied de la croix du Nivolet. Il y a un monde ici ! C'est véritablement la sortie des Savoyards. La vue y est superbe sur Chambéry, Aix et son lac, les massifs de Belledonne, Chartreuse …

 

Panorama nivolet 1 (1)Panorama nivolet 1 (2)

C'est sur le petit mamelon herbeux qui domine la sortie de la cheminée (un autre itinéraire permettant d'accéder à la croix) que nous mangeons. Les nuages se dissipent un peu et une douce chaleur automnale nous accompagne.

 

Après la chartreuse de Mick, nous redescendons sur le parking. Nous faisons un crochet par le belvédère qui marque aussi la sortie d'une des deux via ferrata.

 

Le parking est déjà là, c'est la fin de cette belle journée.

 

 

***************

 

L'histoire de la croix remonte à plus d'un siècle ; en voici les étapes importantes :

1861 : le percement de l'avenue du Comte Vert ayant détruit la grande croix érigée par les pénitents noirs de Chambéry, face au gibet du Verney, le Comte de Fernex, organise une souscription pour la construction d'une croix en fer à la pointe du Nivolet, sur la commune des Déserts.

Le monument qui remplaçait une vieille et vénérable croix en bois, est inaugurée le 15 septembre par Monseigneur Vibert, évêque de Maurienne.

1867 : pour rendre la croix plus visible, le Comte de Fernex fait allonger ses bras d'un mètre de côté par des pièces en bois recouvertes de fer blanc.

1872 : la foudre ayant endommagé le monument, on aménage une nouvelle couverture en fer blanc anglais, plus résistant. L'ensemble est inauguré le 17 septembre 1874 par Monseigneur Pichenot, Archevêque de Chambéry.

1909 : un ouragan tord le fût de la croix. Le dommage étant irréparable, il faut édifier une autre croix.

1911 : à l'initiative du Marquis de la Serraz et à l'aide d'une souscription, une nouvelle croix est construite en béton armé et recouverte de plaques d'aluminium. Elle totalise 21.5m de haut et son inauguration du 02 juillet 1911 réunit plusieurs milliers de personnes.

1935 : pour ses 25 ans, premier essai d'illumination avec un groupe électrogène.

1944 : une charge de plastic déstabilise la croix. Le monument est réparé grâce à une souscription lancée par le Professeur Carron.

1960 : dans le cadre du centenaire de l'annexion de la Savoie à la France, l'illumination de la croix est organisée à l'instigation de Monsieur Montreuil, à l'aide d'une souscription publique.

La cérémonie d'inauguration a eu lieu le 02 juillet. L'installation est rapidement vandalisée.

1989 : EDF réhabilite la croix et ses abords et installe un nouveau système d'illumination à distance.

 

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La grotte à Carret.

Cette cavité ancienne, exurgence de la Doria, a connu une certaine célébrité à la fin du 19ème siècle. En effet, cette époque voit se développer une véritable fièvre de fouilles archéologiques.

C'est donc à partir de 1886 que Jules Carret (1844-1912) médecin, journaliste, libre penseur, député de la Savoie et surtout passionné de sciences, commence ici des fouilles qui vont durer 7 ans.

Il achète la grotte à la commune de St Jean d'Arvey et embauche des ouvriers à Lovettaz pour construire sa maison et creuser le terrain.

Cette maison austère, destinée également à exposer les objets découverts, ne fut pas un paradis. Elle demeurait extrêmement humide sauf en été où elle se transformait en véritable fournaise.

Dans ses fouilles, Jules Carret met à jour divers ossements et objets datant de la préhistoire et notamment un poignard de silex et des ciseaux à douille.

En 1887, il découvre un squelette humain reposant dans une fosse, sur un lit de charbon, à 56 m de l'ouverture. Ce squelette dit de « Cro-Magnon » remonterai à environ moins de 2000 avant J-C.

Cependant, Jules Carret espère trouver des restes bien plus anciennes et c'est avec déconvenue qu'il écrit :

« Mais il n'existe pas un Dieu des fouilleurs de grotte ... »

Il abandonne ses fouilles par un découragement et aussi par maque d'argent, la quantité de terre enlevée fut colossale. Jusqu'à 17 m d'épaisseur.

La drôle de maison dans la falaise ne devint jamais le musée dont ce personnage un peu fou avait rêvé …

La plus grande partie de la collection fut oubliée ou dispersée. Le poignard de silex est exposé au Musée Savoisien, les ciseaux dans un musée de Lyon.

A sa mort Julet Carret fait don de ses biens à la ville de Chambéry.

 

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Informations recueillies sur des panneaux présents sur le site.

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