Encore une bien belle journée qui s'annonce aujourd'hui. Grand ciel bleu au départ de la station (fermée) de Serre Eyraud.
Nous prenons le GR50 qui est un peu raide au départ jusqu'à ce qu'on rattrape un chemin forestier.
Il fait frais, on peut même dire que ça pique un peu. Heureusement, rapidement, le soleil nous réchauffe juste après avoir traversé le torrent de la Marinière transformé en déversoir à avalanches.
Nous faisons une petite pause fruits secs, profitant de la vue sur le massif du Vieux Chaillol et la randonnée au Palastre en début de semaine, les pistes d'Orcières (randonnée d'hier) et la vallée de Champoléon (randonnée de demain).
Au détour, d'un dernier virage, le vallon se découvre : Grande Autane, col de Combeau, Petite Autane et au milieu la cabane de Tante Yvonne.
Une marmotte sort de son terrier. Plus haut trois autres à proximité de leur terrier au beau milieu de l'alpage. On passe devant la cabane de Tante Yvonne. Elle est ouverte mais pas accessible à cause d'un courant d'air sous les portes qui a formé de gros blocs de glace. Une plaque sur le côté indique « Yvonne Rostaing, 1917-2007 ».
Au dessus de nous, on admire 2 skieurs et 1 surfeurs qui descendent du col de Combeau. Ils tracent de jolis « S » d'abord sur les pentes sommitales vierges puis à travers les mélèzes. Par moment, dans le silence des lieux, on les entend manifester leur joie et leur plaisir !
Au loin, un animal court. Un chien ? Canis Lupus ? Les jumelles vite. Un épagneul breton !!
On rattrape dans des pentes de neige de plus en plus transformée, le chemin au dessus et tirons jusqu'à la croix de Combeau. Un joli belvédère sur la vallée du Champsaur.
C'est à la cabane de Combeau que nous pique-niquons. Bien installés, adossés au chalet, face au col de Combeau. Certains (comme moi) se badigeonnent de crème protectrice, d'où un teint clair !
Malheureusement le ciel se charge doucement de gros nuages. Il est déjà temps de repartir. Un petit biset nous glace un peu au départ. Mais très vite on se réchauffe dans les pentes que l'on skie avec nos raquettes.
On retrouve les traces de nos raiders. Le chemin de retour est vite effectué.
Je fais faire une petite boucle sur le domaine skiable de Serre Eyraud histoire de rajouter quelques mètres au compteur des dénivelés positifs (certains m'ont laissé sous entendre que cette année le programme était plus facile que les années précédentes !).
On croise une dameuse qui monte à l'arrivée de l'un des trois téléskis de cette station. Derniers travaux sur les installations jusqu'à l'hiver prochain.
On retrouve le village (très calme) de Serre Eyraud. Voilà, une fois de plus une belle météo, un superbe vallon et un peu de faune.