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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 15:21
 


Ce 29 mars 2008, le temps est exceptionnel, et la journée s’annonce divine. Nous sommes très nombreux pour cette randonnée : les habitués de longue date : Jean-Claude, Pierrette, Mick et Fred, ceux qui deviennent de vrais habitués : Séb et Séverine, une nouvelle Anne-Sophie et moi !!! 

Après la belle route qui chemine le long du canyon des Ecouges, nous arrivons au col de Romeyère, puis au foyer de fond de la station (fermée). Nous avons une vue sur le « domaine alpin » du col (3 téléski et 6 pistes). 

Il fait frais (4°C au thermomètre de la voiture) mais le soleil commence à faire son effet. Le départ est assez facile, on chemine sur la route forestière (raquettes aux pieds) jusqu’au lieu dit « la cantine ».

On prend alors plein nord, le sentier balisé « tour des Coulmes ». En une petite heure, et après deux ou trois petites montées on arrive au « Pas du Follet ». Dégustation de pruneaux, figues, bananes, hydratation… il fait chaud.

A travers la forêt de fayards, nous parvenons à la « cabane Bonnard » (ruine que nous n’avons pas vu sous la neige !). Un sentier d’interprétation est mis en place et de nombreux panneaux explicatifs renseignent sur les techniques de charbonnages, les bûcherons ….

Nous pouvons voir un spécimen de four métallique qui permettait d’accélérer la fabrication de charbon de bois (par rapport à la méthode traditionnelle, séculaire, de la meule). 



Un peu plus loin, nous rattrapons la route forestière du « Mont Noir », nous la quittons immédiatement et privilégions la « descente » par le lieu dit « les gélinottes ». Un dernier effort et nous sommes enfin arrivés au refuge du « Serre du Sâtre ».
 

 

 


La belle table, au pied du refuge semblait n’attendre que nous !! Il est l’heure de reprendre un peu de force. Nous sommes en plein soleil, dans le calme absolu, du grand bonheur.  

Après quelques digestifs tirés de nos nombreuses flasques, il est grand temps de repartir : 14 heures 20. La mise en jambes est difficile. Nous serions bien restés assis à cette table.  


Nous descendons sur « le chargeoir ». La route est déneigée jusqu’ici. Puis le hameau des Ailes. Nous avons repris « le tour des Coulmes ». Il est joli le sentier qui suit (plus ou moins) la courbe de niveau. La vue a changé, nous pouvons admirer les gorges de la Bourne, et ce qu’il nous semble être le plateau de St Julien et St Martin en Vercors. 
 

Les chutes de neige de ces derniers jours ont recouvert le chemin, et l’ont rendu guère praticable. Avec la chaleur, la neige c'est ramollie, c’est un peu galère. Nous privilégions la marche sans les raquettes.
 

« Les Rieux », puis la route au dessus « des Rimets ». Au carrefour, nous faisons le point car il y a possibilité de redescendre directement sous le col de Romeyère.  Mais ma proposition n’intéresse personne !!!

Nous poursuivons sur la route déneigée jusqu’ « aux Prés ». Nous rechaussons les raquettes pour finir cette dernière partie jusqu’au parking (encore une petite heure).



 Bilan :

      - Très très belle journée, les conditions météorologiques ont été exceptionnelles. 
-  Randonnée assez longue (16.5 km) de l’avis de tous à privilégier l’été. 
-  Une belle thématique sur l’exploitation forestière


Finalement j’avais annoncé 450 m de dénivelée positive mais les cumuls affichent 570 m à l’altimètre de Séb !!!!

 

 

 

 

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 11:04

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C’est toujours dans le massif du Vercors que nous poursuivons nos randonnées. Nous ne nous lassons pas de ce massif qui offre de multiples visages.
 
Ce samedi 09 février 2008, nous avons le plaisir d’accueillir Séverine. Profitant d’une randonnée annoncée avec peu de dénivelé, elle se lance. Elle n’est pas seule, bien sûr, il y a Sébastien, Mick, Pierrette, Jean-Claude et moi-même. Départ de St Laurent pour Corrençon en Vercors.
 
Il n’y a pas encore trop de monde, à 09 heures30, au foyer de fond de Corrençon, quand nous entamons cette sortie. Il fait très froid mais le ciel bien dégagé, laisse présager une bien belle journée.
 
Le GR91 est bien indiqué, balisé, et pour une fois, les pistes de ski de fond n’accaparent pas l’itinéraire. Nous avons pris les raquettes à neige sans savoir par avance, si nous allons avoir l’opportunité de les utiliser. L’itinéraire est bien damé, et pour l’instant nous n’en avons pas nécessité.
 
Nous passons à proximité d’une jolie chaise sculptée, directement à la tronçonneuse, sur une souche en bordure du chemin. Le sentier longe le stade de Biathlon, avant de quitter ce paysage assez ouvert, et de pénétrer dans la forêt. Il y fait d’ailleurs beaucoup plus frais.
 
Le sentier a cette particularité d’être traversé par le « 45ème parallèle de l’attitude nord», d’ailleurs un monument est érigé pour en marquer l’évènement. La terre, et une petite plaque explicative.  

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Juste à côté, est érigée une Croix de Lorraine, rappelant à nous autre, que le Vercors a été le siège d’une résistance importante durant la « dernière » guerre.
 
Il fait un peu plus chaud… au soleil, et nous enlevons quelques couches. Nous ne tardons pas à arriver à la Cabane de Carrette, située juste en bordure de la réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors (réglementation spécifique rappelée sur panneau informatif).  

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Cette cabane est ouverte et en parfait état. Une table, deux bancs en rez-de-chaussée et un simple plancher au 1er. Une toiture en essendoles, et la gouttière maintenue par des troncs en crosse (A cause de la reptation du manteau neigeux, certains arbres adoptent, à leur base, une forme de crosse, un coude). Cette technique était très utilisée dans le massif des Bauges, pour soutenir les balcons.
 
Il n’est que 11 heures 15, et nous décidons de poursuivre jusqu’à Darbounouse, où nous arrivons vers midi. L’alpage est superbe, il fait grand beau temps. Surprenant tout à coup de trouver là, une si vaste zone défrichée. Il y a déjà du monde (que l’on entend) à la bergerie et nous nous installons au sommet du mamelon la surplonbant.
 
Une bouteille de Côte du Rhône, un cake maison, les patafines (de Séb et de Pierrette), des bugnes, café et Vulnéraire… Un repas de communion qu’il nous faut écourter. « Corrençon, 02 heures 10 », indique le panneau.
 
Nous ne rentrons pas par le même chemin. Relativement bien indiqué (et tracé) c’est par les « coinchettes », puis les pistes de ski de fond, que nous cheminons. Plus nous nous rapprochons du foyer de fond et plus il y a de monde. Le retour est quand même un peu moins sympa (pas mal de pistes de fond).
 
Nous coupons à travers les pistes de ski, à la première occasion (Fleur du Roy). A travers la forêt, nous découvrons quelques bornes marquant, au moyen age, la frontière entre le Vercors Nord (sous autorité du Dauphn) et le Vercors Sud (sous l'égide de l'évéché de Die).

Puis passons devant le refuge du Clariant (très joli bardage en demi-rondins de bois), avant de retrouver le « champ de bataille », et le GR91.
 
Bilan :
-- Très belle balade. Aucune difficulté technique, très peu de dénivelé.
-- Etre très prudent lors de la réalisation de cette randonnée. L’orientation sur les Hauts Plateaux peut être délicate par mauvais temps.
 
Pour info :
-- « …Corrençon en Vercors est la plus méridionale des communes du canton de Villard de Lans. Hameau de Villard de Lans, elle acquis son indépendance en 1857. La forêt, qui s’étend sur une grande partie de son territoire, a été, jusqu’au XIXe siècle disputée entre les Seigneurs du Vercors et les Barons de Sassenage. Cette mine forestière a fait l’objet de batailles célèbres dont l’une des clairières en porte encore le nom : « Le champ de la Bataille ». Aujourd’hui, ce petit village du bout du monde a su préserver son authenticité grâce au caractère affirmé de sa population tout en s’associant à la dynamique de sa commune voisine Villard de Lans… ».
http://www.villarddelans.com/documents/dphiver.pdf
 
-- Inscription sur la plaque indiquant le 45ème parallèle : « Vous êtes à mi-chemin entre l’équateur et le pôle nord qui se trouvent chacun à 5000 kilomètres. A cette même l’attitude on trouve en Europe la réserve de biosphère du delta du Danube et en Amérique le parc nationale du Yellowstone créé en 1872 et premier parc national au monde ».

                -- " La cabane de Carrette construite en 1894, sous l'autorité de l'Office des Forêts, sur le territoire de la forêt communale de Corrençon en Vercors, a été édifiée sur la base d'une ossature bois, maçonnée de pierres rejointées au mortier de chaux pour mieux la protéger de l'agression du temps. Extérieurement le pignon ouest illustre parfaitement ce mode de construction d'époque dits, "en colombage".
                Eloignée de 8km du village de Corrençon, avec un accès peu aisé, cette "baraque" mérite respect et admiration pour le savoir-faire, la peine et le courage mis en oeuvre à cette époque, il y a plus d'un siècle. 
                Sa vocation forestière et pastorale est aujourd'hui exclusivement orientée vers l'accueil des randonneurs (...).
                En 1997, pour perpétuer la préservation de cet édifice, une remise en état est engagée (...).
                La toitûre retrouve alors son matériel d'origine : l'épicéa en pièces de bardeau. A l'arrière de cette cabane, au Nord, l'ancienne citerne reste présente, protégée par un toît à 3 lauzes de calcaire, remarquables de dimensions et de poids. C'est une autre marque du passé en réponse à la soif des hommes et des bêtes dans un lieu où l'eau si rare devient  si précieuse""". (Informations apposées dans le refuge).
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