10 juin 2016
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Le Mont Mounier est un sommet emblématique des Alpes Maritimes, sa forme et son isolement en font un sommet facilement reconnaissable.
Ses 2817m se méritent, et son arête terminale peut poser quelques problèmes aux personnes sujettes au vertige.
Ce sommet est accessible depuis Roya (itinéraire plus long), Vignols (longue piste pour accéder au parking) ou plus classiquement Valberg (celui que j'ai choisi).
Depuis le parking de l'Espaul, l'itinéraire est bien indiqué. La première difficulté est de passer la barre des Passes du Cloutet qui depuis le bas semble infranchissable. Je rattrape un couple fort sympathique du Pas de Calais. Nous échangeons un peu sur les randonnées du secteur, les sommets alentours ...
A partir de là, le Mont Mounier apparaît. Je retrouve un plus loin le GR5. Il y a 11 ans déjà nous avions entrepris une belle aventure avec Fred, Jean-Claude et Pierrette. Rallier St Etienne de Tinée à Menton par ce GR, avec les collégiens de St Laurent du Pont dont Mick. Lors de la 2ième étape Roya-Refuge de Longon nous étions là !
La flore est superbe en cette période. Quelques marmottes courent dans l'herbe grasse pas encore piétinée par les troupeaux.
A la radio, ça brasse. Les refuges reçoivent aujourd'hui les héliportages de début de saison. Ca me tient compagnie !
Je remonte la Baisse du Démant. La barre sous le Mounier est très esthétique.
Au petit Mounier, je découvre les ruines de l'ancien observatoires. L'arête finale et le sommet sont en vue. Un dernier effort. La vue à 360° est superbe.
Ca vaut vraiment la peine de monter !
Le retour se fait par le même itinéraire. Je recroise le couple de tout à l'heure, c'est de nouveau l'occasion de discuter.
Et après une belle descente, où j'ai bien apprécié la flore (trolles, les orchidées, les gentianes ...), je retrouve le parking du col.
Finalement j'aurai mis 05h30 aller-retour. Et le décrassage des mollets, et des cuisses a été au rendez-vous.
Published by Romu
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dans
Le P.N. du Mercantour
15 avril 2016
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16:45
Pour cette dernière randonnnée de notre semaine queyrassienne, nous partons de Molines avec pour objectif le « Sommet Bucher », caractéristique du secteur en raison de l'implantation d'une énorme antenne à son sommet.
Après avoir stationné les voitures sur le bord de la route, nous descendons et traversons le torrent de l'Aigue Blanche. Finalement nous avons fait « le pari » de partir sans les raquettes.
Dans la première partie de l'ascension, il n'y a pas de neige. Le sentier monte doucement, sauf sur un petit passage ou c'est bien raide. D'ailleurs les chasseurs du secteur laissant à disposition une table de pique-nique nous en profitons pour recharger le physique avec les derniers fruits secs de la semaine.
Le sentier est jalonné de panneaux d'informations sur la faune, la flore … du secteur. Plus nous montons et plus il y a de neige, étonnant ?!
Nous sortons enfin dans la jolie clairière où est implantée la cabane du « Clot Henry ». Des cabanes, refuges nous en avons vus mais celle là est particulièrement bien entretenue. Il y a de la vaisselle, une belle réserve de bois … vraiment tout pour passer de bons moments.
N'ayant pas les raquettes, nous partons directement vers le col des « Prés de Fromage » sans passer par la chapelle de St Simon … encore une raison pour revenir ?
Comme souvent c'est venté. Nous passons par le sommet côté 2226m avant de réaliser que le Sommet Bucher est à côté. Il y a pas mal de neige et ce n'est pas évident de suivre le sentier.
Pendant la deuxième guerre mondiale, une invasion par le Queyras a été envisagée. Mais ici les français n'ont pas construit des grands forts contrairement à ce que l'on a pu voir du côté de Briançon ou de Barcelonnette. Face au débouché du col d'Agnel, sur ce secteur sont encore visibles des tranchées (un peu recouvertes de neige en cette période) et des bunkers.
Le bâtiment au sommet Bucher est fermé, et malgré la jolie vue et les deux tables d'orientation, le vent nous oblige à trouver un endroit bien plus agréable pour le repas du midi.
Le bâtiment militaire plus bas, au nord est lui aussi fermé. Ce devait être l'ancien casernement des troupes qui tenaient le sommet. Nous brassons un peu dans la neige et nous décidons de ne pas descendre de trop et de revenir par la piste en courbe de niveau. C'est sur le bord de cette piste que nous trouvons un endroit déneigé. Idéal pour notre pause.
Tellement bien qu'après le café on s'endormirait presque, n'est ce pas Mick et Jean ?
Le retour est rapide. Nous passons devant un nouveau bunker. Sur le bord de la piste des taches de sang, des poils de chamois, des traces de chien ou de loup ?
Après avoir ramassé quelques jeunes fleurs de mélèzes pour la liqueur de Sèb nous retrouvons les véhicules.
C'est déjà la fin de cette belle semaine. Le Queyras nous a quand même donné bien envie de revenir ! Rendez-vous l'année prochaine ?
Published by Romu
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dans
Le massif du Queyras