5 octobre 2013
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Poursuite de la découverte de la région, avec une randonnée le long du canal du Foulon. J'aime le patrimoine (quel qu'il soit) bâti, ce n'est pas une nouveauté ! Cette randonnée s'inscrit dans cet esprit. Je ne suis pas seul, Sylvain m'accompagne.
Un arrêté d'interdiction est en cours semble-t-il ! Après des recherches sur le net, nous constatons qu'il y a pas mal de monde qui l'emprunte malgré tout !? Donc je laisse ma voiture à Bar sur Loup, et avec Sylvain nous montons à Bramafan.
Une petite hésitation pour trouver le départ. Mais le marquage « GR » est vite trouvé. Peu de dénivelé pour cette randonnée hormis le petit raidillon du départ. Après il n'y a plus qu'à suivre le canal.
Les tunnels se succèdent (frontales indispensables), creusés dans la roches. Difficiles d'imaginer que des hommes ont creusé ce canal au début du XXème siècle ! Dans les années 50, une canalisation métallique à remplacer le vieux canal en pierres.
A travers un trou, nous pouvons voir que l'eau coule rapidement et qu'il y a un gros volume qui alimente la ville de Grasse chaque minute.
Nous coupons la route qui monte à Gourdon. Un panneau indique que le sentier est fermé. Nous poursuivons néanmoins. Les tunnels offrent parfois des vues impressionnantes sur « le Loup », à flanc de paroi. Ce sentier peut être difficile pour les personnes sujettes au vertige même le sentier en lui même est toujours bien praticable et sans danger.
Une petite pause café au soleil au dessus de Pont du Loup, facilement reconnaissable avec les piliers du viaduc détruit en 44 par les allemands.
Nous poursuivons sous le village de Gourdon. Après quelques tunnels bien humides, il est temps de quitter le canal (après plus de 30 tunnels) et de descendre sur le Bar.
Fin de cette belle randonnée. Il est possible de partir plus loin encore, vers Cipières par exemple.
Published by Romu
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dans
Pays de Grasse
27 septembre 2013
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20:21
Il y a près de 15 ans j'étais venu me balader, au départ de Cipières. Ma femme et moi, avions récupéré un labrador du quartier voisin, qui nous avait suivi tranquillement durant toute notre escapade. Au retour, nous avions croisé quelques riverains affairés à retrouver le chien ! Ce matin, je suis seul. Cipières est bien calme, endormi. Ce village est bien joli, perché, avec en arrière plan, la crête du Cheiron. Je prends doucement de la hauteur.
Le sentier traverse les parcelles agricoles délimitées par des murets de pierres ramassées au fil des ans. Ces murs de pierres sèches révèlent une pratique séculaire, tout comme les pierriers qui réunissaient les pierres que les hommes s'évertuaient à ramasser de leurs terres arables. La déprise agricole se matérialise par un enfrichement lent mais bien réel ! Plus assez de chèvres ou moutons pour l'entretien de ce paysage ??
Je poursuis en direction du « Graus de Pons ». Graus évoque justement un territoire de pierres et de terres. C'est dans ce secteur que l'on peut admirer une belle borie. Il s'agit d'un abri réaliser en pierres sèches une fois de plus, éloigné du village il offrait une protection contre les intempéries, mais permettait aussi d'y entreposer des outils ou parfois une partie de sa récolte.
Plus loin, un poteau dépourvu de ses planches directrices, matérialise le changement de direction. Une sente remonte vers le Colle de Rougiès. Des marques jaunes ont été faites récemment. C'est plus raide. La vue s'ouvre sur le plateau de Caussols (et la route qui le traverse), sur les installations de l'observatoire de la Côte d'Azur, la mer …
Je croise un couple randonnant en sens inverse, et alors que je redescends sur l'observatoire sur un groupe d'une vingtaine de randonneurs.
La descente est rapide. Je passe à côté d'une source, curiosité sur ce terrain calcaire, où les avens se succèdent.
Je retrouve plus bas le village de Cipières (un peu plus vivant, les scolaires sont sortis de la cantine et jouent au parc). C'est la fin de cette très belle boucle.
Published by Romu
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Moyen Pays